En 2025, presque aucune entreprise ne peut réellement se permettre de « ne pas se préoccuper des données », car même les structures très petites ou artisanales manipulent des informations (clients, fournisseurs, finances, communications).
Cependant, on peut distinguer des cas où la gestion des données est moins centrale ou moins critique :
1. Micro-entreprises artisanales ou locales.
Exemple : un potier, une couturière, un vendeur ambulant qui gère ses clients en direct sans outils numériques. Leur dépendance aux données est faible, même si un minimum (contacts clients, inventaire) reste utile.
2. Entreprises qui fonctionnent essentiellement en cash et sans base clients.
Petits commerces de rue, bars de quartier, vendeurs au marché : leur priorité est l’écoulement physique des produits, pas l’analyse de données.
3. Structures très traditionnelles, à faible digitalisation.
Certaines entreprises familiales rurales, ateliers ou coopératives agricoles qui fonctionnent encore sur la confiance, le bouche-à-oreille et la proximité.
4. Secteurs où la donnée n’est pas un levier stratégique direct.
Par exemple, une petite entreprise de services manuels (plomberie, jardinage, ménage). Même si elle peut bénéficier du numérique, ce n’est pas vital.
👉 Mais même ces entreprises :
doivent respecter un minimum légal (facturation, données fiscales, paie des employés).
risquent d’être handicapées à moyen terme si elles ne suivent pas un peu la gestion numérique des données (marketing local, avis en ligne, gestion de clientèle).
Voici un tableau comparatif clair des types d’entreprises en 2025 et du niveau critique des données pour leur activité :
Type d’entreprise | Exemples | Dépendance aux données | Pourquoi / Comment |
Micro-entreprises artisanales | Potier, couturière, coiffeuse de quartier | Faible | Peu de clients gérés numériquement, fonctionnement au bouche-à-oreille, gestion simple (carnet papier, téléphone). |
Commerces de rue & vente au marché | Vendeurs de fruits, bars de quartier, stands alimentaires | Faible à moyen | Transactions surtout en cash, peu de données clients, mais besoin minimal pour la fiscalité et le réapprovisionnement. |
Services manuels traditionnels | Plombier, jardinier, réparateur, ménage | Moyen | Clientèle souvent locale et récurrente ; un petit fichier clients ou une page WhatsApp/FB devient utile pour fidéliser. |
Entreprises familiales rurales / coopératives agricoles | Exploitations agricoles, ateliers traditionnels | Moyen | Peu de digitalisation mais importance croissante des données pour la logistique, la vente et l’accès aux financements. |
PME commerciales ou de services | Boutiques de mode, restaurants, agences de voyage | Élevé | Gestion de stock, facturation, base clients, présence en ligne et réglementation (RGPD, fiscalité). |
Entreprises du numérique | Startups, e-commerce, agences digitales | Très élevé | Leur modèle repose entièrement sur la collecte, l’analyse et l’exploitation de données (clients, trafic web, CRM). |
Secteurs réglementés | Banques, santé, assurance, immobilier | Très élevé | Contraintes légales strictes (sécurité, conformité, RGPD), la donnée est vitale pour leur survie et leur réputation. |
Voici une matrice visuelle qui montre comment les types d’entreprises se positionnent en 2025 selon leur taille/modernisation (axe horizontal) et leur dépendance aux données (axe vertical).

👉 On voit clairement que seules les petites structures locales (artisanales, commerces de rue) restent peu concernées, alors que tous les autres types d’entreprises deviennent fortement dépendants des données.
👉 En 2025, seules les toutes petites structures locales et artisanales peuvent encore fonctionner presque sans stratégie de gestion des données. Pour toutes les autres, c’est devenu au minimum un enjeu légal, et souvent un atout concurrentiel décisif.
